mardi 25 septembre 2012

Gundam - Odaiba Tokyo


La Traversée du rainbow bridge effectuée nous pourrons alors admirer sur l'île d'Odaïba une représentation de Gundam (robot de 18 mètres) symbole de la culture manga japonaise.

Gundam est une franchise d’animation japonaise créée par Yoshiyuki Tomino et Hajime Yatate pour le studio Sunrise en 1979. Appartenant au genre mecha, elle présente divers éléments classiques de la science-fiction — guerres spatiales, univers scientifiquement avancé — mais innove par sa volonté de réalisme, aussi bien à travers la narration qu’à travers les éléments technologiques. Les robots géants, essence du genre mecha, y sont donc pour la première fois ramenés au rang de simples armes de masse au Japon. Cette idée novatrice, qui reflète alors l’ouverture du public traditionnel des séries animées aux adultes, donne naissance à un sous-genre de la science-fiction japonaise nommé « real robot ».


Après des débuts difficiles, Gundam connaît le succès au début des années 1980 et ne le quittera plus jusqu’à nos jours ; ainsi, une trentaine de séries, d’OVA et de films sont réalisés pour la franchise, ainsi que des dizaines de mangas, de romans, de jeux vidéo et même de parodies via SD Gundam. Si les productions audiovisuelles constituent le cœur de la saga, Gundam repose en fait sur le second pilier que représentent les produits dérivés, et notamment les maquettes de robots (nommées Gunpla). Économiquement parlant, la franchise est la licence la plus rentable de la multinationale Namco Bandai, générant de nos jours environ 50 milliards de yens annuels. La plupart des critiques se portent d'ailleurs sur cette perception d'exigence économique qui prendrait le pas sur la créativité.
Mais le succès est avant tout culturel : pratiquement inconnu en francophonie, Gundam est pourtant un profond phénomène de société au Japon. La plupart des spécialistes académiques du sujet définissent clairement son impact comme majeur sur l’animation et la culture populaire japonaise, comparant régulièrement la franchise avec Star Wars en Occident. Cela se manifeste par une présence tangible dans la vie quotidienne de l’Archipel, que ce soit à travers les publicités, les magasins et les expositions d'art. 


lundi 24 septembre 2012

Rainbow Bridge Tokyo

A Tokyo notre hotel si situera tout près du rainbow bridge. On risque de faire pas mal de photos dans ce coin.



Le Rainbow Bridge est un pont suspendu au-dessus de la baie de Tokyo reliant les quais de Shibaura et l'île artificielle d'Odaiba à Minato (Tokyo). Il a été achevé en 1993.

Le pont s'étend sur 570m, et porte trois lignes de transports : L'autoroute Shuto Expressway N. 11 d'Odaiba sur la plate-forme supérieure, la route 357, également connue sous le nom de Rinkou Douro et la ligne du métro automatique Yurikamome sur la plate-forme inférieure.
Le pont possède deux passages de piétons séparés des côtés nord et sud; le côté nord offre des vues du port de Tokyo et de la tour de Tokyo, alors que le côté sud offre des vues de la baie de Tokyo et occasionnellement du mont Fuji. Les deux passages peuvent seulement être utilisés pendant certaines heures (de 9h à 21h en été ; de 10h à 18 h en hiver).
Le pont est accessible à pied de la station Tamachi ou de la station Shibaura-futō du côté du continent.
Les tours soutenant le pont sont de couleur blanche, conçues pour être en harmonie avec l'horizon du centre de Tokyo vu d'Odaiba. Des lampes sont placées sur les fils soutenant le pont, et sont illuminées la nuit par trois couleurs différentes, rouge, blanc et vert, en utilisant l'énergie solaire emmagasinée pendant la journée.


dimanche 23 septembre 2012

Petit tour de Kyoto de nuit en voiture

Voici une video qui nous emmène dans les rues de Kyoto à la tombée de la nuit.
J'essayerai de faire la même chose si Lulu ou Christine me porte sur leur dos....




samedi 22 septembre 2012

Un peu de poésie dans une forêt japonaise


Voici un petit morceau de musique avec un instrument des plus originales...



jeudi 13 septembre 2012

Le Mont Fuji




Le mont Fuji est une montagne du centre du Japon qui se trouve sur la côte Sud de l'île de Honshū, au sud-ouest de l'agglomération de Tokyo. Avec 3 776 mètres d'altitude, il est le point culminant du Japon. Situé dans une région où se rejoignent les plaques tectoniques pacifique, eurasienne et philippine, la montagne est un stratovolcan toujours considéré comme actif, sa dernière éruption s'étant produite fin 1707.
À son sommet a été construit un observatoire météorologique et malgré les conditions climatiques rigoureuses, la montagne est une destination extrêmement populaire en particulier pour les Japonais, qu'ils soient shintoïstes ou bouddhistes, en raison de sa forme caractéristique et du symbolisme religieux traditionnel qu'il représente. Il a ainsi été le sujet principal ou le cadre de nombreuses œuvres artistiques, notamment picturales au cours des siècles. Pourtant, cette fréquentation fragilise l'environnement et des actions sont menées en vue d'une reconnaissance par l'UNESCO.
Du fait de l'altitude élevée du sommet du mont Fuji, plusieurs climats s'étagent le long de ses pentes. Une grande partie de la montagne se trouve au-delà de l'étage alpin où règne un climat montagnard très froid et venteux en raison de l'altitude ce qui y limite le maintien de la végétation qui n'a toujours pas réussi à se régénérer complètement depuis la dernière éruption survenue il y a trois siècles. Ce climat rigoureux ne permet pas la fonte prononcée de la neige tombée au cours de l'hiver et qui se maintient jusqu'au mois de mai, des névés subsistant parfois toute l'année. Le bas des pentes est en revanche couvert de forêts et les pieds de la montagne, jouissant d'un climat plus tempéré, sont cultivés.
La température moyenne annuelle est de -6,5 °C et les températures moyennes mensuelles s'étalent de -18 °C à +8 °C en août. 


L'ascension du mont Fuji est relativement aisée bien que pouvant se révéler éprouvante du fait de la grande distance horizontale à parcourir entre le lieu de départ pédestre et le sommet. Il arrive que ses sentiers soient bondés, le volcan étant un lieu de pèlerinage populaire, hormis en hiver lorsqu'il est alors recouvert de neige et de glace. La période la plus fréquentée pour gravir le mont Fuji dure du 1er juillet au 27 août en raison de l'ouverture estivale des refuges et autres commodités touristiques ainsi que de la circulation des bus jusqu'à la cinquième station, la dernière accessible par la route et la plus proche du sommet. Chaque année, le nombre de visiteurs gravissant le mont Fuji est estimé entre 100 000 et 200 000 personnes, dont 30 % d'étrangers.






mardi 11 septembre 2012

Sky Tree Tower



Je vous ai déjà parlé de la tour de Tokyo, symbole de la capitale. Mais cette année a été inauguré la Tokyo Skytree. Initialement prévue pour mesurer 610 mètres, la Tokyo Skytree culmine finalement à 634 mètres, soit près du double de la Tour de Tokyo. Elle possède trois pieds pour une stabilité maximale et une meilleure résistance aux séismes. Sa forme à partir de la mi-hauteur est cylindrique pour une meilleure résistance aux vents. Deux plates-formes d'observation à 350 et 450 mètres offrent un large panorama sur la ville. Il faut savoir que cet édifice est le plus haut du monde après la tour Burj Khalifa à Dubaï. 



vendredi 7 septembre 2012

Le Dragon

Le dragon oriental est l'un des deux grands types de dragons et s'oppose au dragon occidental dans le sens qu'il n'est pas automatiquement mauvais. Il représente les forces de la nature et dès lors doit être considéré avec précaution car, comme la nature, il peut être dangereux. Différentes formes, aux noms différents, existent en Asie, néanmoins de morphologie assez semblable.


Le dragon japonais porte le nom de ryū ou tatsu . Bien qu'il se distingue des autres dragons orientaux par quelques traits physiques, sa symbolique et ses attributions sont semblables à ceux-ci.


Comme les autres dragons asiatiques, le dragon japonais est une créature serpentine apparentée au long chinois. Tout comme lui il est dépeint comme aptère, et possédant de courtes pattes griffues ainsi qu'une tête portant des cornes ou des bois. Mais le ryū se distingue généralement des autres dragons asiatiques du fait qu'il ne possède que 3 orteils contrairement au lóng ou au ryong.
Il est associé aux étendues d'eau, aux nuages ou au ciel. En premier lieu on les relie à la mer, le Japon entouré par l'océan étant moins enclin à la sécheresse que la Chine. Les dragons japonais ont tendance à être plus fins et à voler moins souvent que leurs pendants vietnamiens, coréens ou chinois, ce qui les font davantage passer pour apparentés aux serpents.



Nombre de sanctuaires et d'autels en l'honneur des dragons peuvent encore être vus dans plusieurs régions de l'Extrême-Orient. Ils sont habituellement situés près des côtes et des berges de rivières, révélant l'étroite association entre dragons orientaux et eau. L'île du temple d'Itsukushima, dans la mer intérieure du Japon est devenue une halte célèbre pour les pèlerins qui y méditent et prient les dragons.
Les sculptures de dragons peuvent aussi être utilisées pour décorer l'extérieur des temples bouddhistes et taoïstes. Ils représentent les obstacles humains de la vie qui doivent être traversés avant d'atteindre l'illumination.
La danse du dragon doré (Kinryū-no-Mai) se tient chaque printemps au temple de Sensō-ji, à Asakusa. Le dragon est élevé du sol du Sensō-ji et parade dans le temple. Les gens jettent de l'argent à travers la grille et touchent le dragon censé porter chance. Le dragon est ensuite porté hors de l'enceinte du temple et effectue une danse devant la foule. Ce festival commémore la découverte en 628 du Kannon en or du temple, qui représente la déesse de la pitié, par deux frères qui pêchaient dans la rivière Sumida. La légende raconte que cette découverte fit voler les dragons dorés dans le ciel. La danse est réalisée en commémoration de cela et pour apporter bonne fortune et prospérité.



Dans la mythologie japonaise, la première créature semblable à un dragon fut Yamata-no-Orochi, un énorme serpent mangeur de jeunes femmes, possédant 8 têtes et 8 queues. Il fut vaincu par Susanoo après que le kami l'eut rendu saoul grâce à du saké.
Les dragons du folklore japonais plus tardif furent plus inoffensifs, peut être à cause de l'influence de la culture chinoise. Ils apparaissent dans de célèbres contes comme « Monseigneur sac de riz », dans lequel le héros doit tuer un mille-pattes géant qui dévore les enfants du roi dragon du lac Biwa .Dans le conte de Urashima Tarō, le personnage principal sauve une tortue qui apparait être la fille de Ryūjin, le roi dragon de l'océan


Regardez cette video pour constater que c'est trés simple de dessiner un dragon....





jeudi 6 septembre 2012

Ginkaku-ji - Le Pavillon d'argent


Retour à Kyoto où après avoir visité la pavillon d'or, nous visiterons le pavillon d'argent et son superbe jardin sec.
Bien que connu sous le nom de Ginkaku-ji, le nom officiel du temple est Jisho-ji. Il a été construit en 1482 par le shogun Ashikaga Yoshimasa, qui voulait rivaliser avec Kinkaku-ji, le pavillon d'or, construit par son grand-père Ashikaga Yoshimitsu. Son intention était de couvrir le pavillon d'argent, mais à cause de l'intensification de la guerre Onin, qui avait éclaté quelques années plus tôt, en 1467, la construction a été arrêtée et le pavillon n'a jamais été couvert d'argent. Le bâtiment, qui devait être un monument ostentatoire, est maintenant pris en exemple pour montrer le raffinement dans la simplicité de la culture Japonaise. Beaucoup de Japonais pensent qu'il est plus beau que son homologue doré.


Comme le Kinkaku-ji, le Ginkaku-ji a été construit pour servir de retraite de calme et de solitude pour le Shogun. Pendant son règne en tant que Shogun, Ashikaga Yoshimasa a donné un nouvel élan à la culture traditionnelle, maintenant connu sous le nom de Higashiyama Bunka, la Culture de la Montagne de l'Est. S'étant retiré dans sa villa, il est dit que Yoshimasa s'asseyait dans le pavillon, contemplant le calme et la beauté des jardins, pendant que la guerre Onin empirait et réduisait Kyôto en cendres. En 1485, Yoshimasa devint un moine Bouddhiste Zen et après sa mort le temple devint un temple nommé Josho-ji.


Des différents bâtiments de l'époque, seul a survécu le Pavillon d'Argent. En plus du pavillon, le temple possède un terrain boisé couvert de mousses et un jardin japonais qu'on attribue à Soami. Le jardin de pierres et de sable de Ginkaku-ji est particulièrement célèbre et un tas de sable, qu'on dit laissé par les ouvriers quand les travaux ont été interrompus, en fait maintenant partie. Il symboliserait le mont Fuji.