jeudi 9 mai 2013

Tokyo - Time lapse

Une petite video pour patienter...

mercredi 8 mai 2013

Météo Kyoto

Nous sommes à moins de 15 jours du départ, il est temps pour nous de pouvoir prendre connaissance de la météo qui nous attend à Kyoto. Cela change tous les jours mais visiblement la tendance actuelle est assez belle avec des pointes de chaleurs qui nous indique que nous devrions prendre des shorts et de la crème solaire....en plus on pourra manger des glaces !!!!


samedi 20 avril 2013

Le Temple Kiyomizu-dera à Kyoto




Le bâtiment principal du Kiyomizu-dera est célèbre pour sa plateforme, soutenue par des centaines de piliers, à flanc de colline et qui donne une vue impressionnante de Kyoto.
En contrebas du bâtiment principal se trouve la chute d'eau Otowa-no-taki, d'où trois canaux plongent dans une mare. Les visiteurs du temple boivent de cette eau dans des coupelles en fer, eau qui aurait des propriétés thérapeutiques. Il est dit que boire de l'eau des trois canaux confère santé, longévité et succès dans les études.
Le complexe contient de nombreux autres temples dont l'un des plus connus est Jishu-jinja, dédié à Okuninushino-Mikoto, un dieu de l'amour et des « bonnes rencontres ». À l'intérieur du Jishu-jinja se trouvent deux « pierres d'amour » placées à dix-huit mètres l'une de l'autre, distance que les visiteurs célibataires essaient de franchir les yeux fermés. L'accomplissement de ce trajet est vu comme un présage de futur rencontre amoureuse. On peut être aidé pour réaliser le parcours, mais alors cela signifie qu'un intermédiaire sera nécessaire pour rencontrer l'âme sœur.

jeudi 28 mars 2013

Dans 50 jours : Kyoto

Dans 50 jours nous arriverons à Kyoto. Pour célébrer le début de ce compte à rebours voici une vidéo qui nous donne des impressions de cette ville et qui me tarde de découvrir.

dimanche 24 mars 2013

Les Sakura - Les Cerisiers en fleurs

Les sakura sont les cerisiers ornementaux du Japon (dont Prunus serrulata) ainsi que leurs fleurs. La cerise vient d'une autre espèce de Prunus. Le sakura a toujours été un symbole de beauté éphémère au Japon et est étroitement associé aux samouraïs et aux bushi. La vie était considérée comme belle et courte, un peu comme une fleur de cerisier.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le sakura était un symbole servant à motiver le peuple japonais. Les pilotes nippons le peignaient sur les flancs de leur avion avant de partir pour une mission suicide, en tant que symbole de beauté et de nature éphémère. Le gouvernement encourageait les Japonais à croire que l'âme des soldats morts au combat se réincarnait en fleurs de cerisier. Aujourd'hui encore, les militaires et les policiers utilisent ces fleurs comme emblèmes, drapeaux et insignes à la place d'étoiles.

Cette année les cerisiers sont en fleurs avec une quinzaine de jours d'avance. Cet évènement est très apprécié pour les japonais qui aiment se promener et pique niquer sous ces arbres en fleurs. Les parcs sont aussi ouverts la nuit et mis en valeur par des illuminations.




samedi 23 mars 2013

Shibuya - Tokyo


Shibuya est un des 23 arrondissements spéciaux formant Tokyo, au Japon. L'arrondissement a été fondé en 1932. La population de l'arrondissement est de 208 371 habitants pour une superficie de 15,11 km2 .


En même temps qu'au nom de l'arrondissement, le nom Shibuya se rapporte à la gare et au quartier d'affaires autour de la gare également. La gare de Shibuya est une des plus fréquentée dans la région de Tokyo. L'arrondissement de Shibuya est connu comme un centre de la mode et c'est un quartier bien animé. Un symbole de ce quartier pour les jeunes est la tour 109 qui renferme une centaine de boutiques consacrées aux dernières tendances de la mode.

Près de la gare de Shibuya se trouve une petite statue de chien très célèbre : Hachikō, ce chien qui resta fidèle à son maître même après le décès de celui-ci et jusqu'à sa propre mort et dont on honore la mémoire encore aujourd'hui. La place où se trouve cette statuette est un haut lieu de rendez-vous.
Dōgen-zaka est une rue du centre de Shibuya célèbre pour ses boîtes de nuit et ses love hotel avoisinants.


dimanche 17 mars 2013

Tokyo Disney Sea

Il est vrai qu'un parc Disney c'est avant tout Américain et pas Japonais. Mais la société Oriental Land Company qui gère les parcs Disney à Tokyo a exigé des américains un parc  complètement inédit qui se veut le plus beau parc à thème du monde.


Le parc est comme tous les autres parcs divisé en plusieurs Lands.

Mediteranean Harbor :
C'est l'entrée du parc, située sous l'hôtel Disney's Hotel Miracosta. L'entrée est conçue comme une ville italienne de la Renaissance en bord de mer. Les boutiques et restaurants occupent le rez-de-chaussée de l'hôtel. Les bâtiments sont de couleur pastel avec des tons rouges, orange, jaunes, bleus, blancs et même verts. De nombreux décors ou ornements agrémentent les murs comme des trompe-l'œil, des stucs, des balcons (vrais et faux) ou des statues.




American Waterfront :
C'est une évocation des grands ports américains au début du xxe siècle. D'un côté se trouve le port de New York, avec ses grands bâtiments, ses nombreux pontons et ses bateaux et de l'autre côté, le port de pêche de Cape Cod. Les deux zones sont séparées par une rivière, le prolongement du lagon de Mediterranean Harbor, qui se poursuit ensuite en tournant vers l'arrière du volcan en aménageant une anse pour le port de pêche de Cape Cod.

Attractions inévitables : Tower of Terror, Toy Story Mania



Mysterious Island :
Cette île volcanique occupe le centre du parc et s'élève à la même hauteur que le château de Cendrillon dans le parc voisin de Tokyo Disneyland. La caldeira du volcan Mont Promotheus accueille les attractions sur le Capitaine Nemo et autres personnages de Jules Verne. À la nuit tombée, l'aspect du volcan depuis l'entrée du parc est impressionnant, et sans égal dans les parcs Disney.

Attractions inévitables : 20 000 leagues under the sea, Journey to the center of the earth



Port Discovery :
C'est la partie futuriste du parc située à gauche derrière le volcan. Le décor ressemble au Discoveryland de Parc Disneyland, avec ses bâtiments dorés, en bronze et en vert (cuivre oxydé). Mais ici c'est un port et l'eau est omniprésente.








Lost River Delta :
C'est l'évocation des jungles d'Amérique Centrale (et non asiatique comme à Adventureland). La rivière longeant les deux parties de ce « port » s'appelle la Rivière Perdue (Lost River ou El Rio Perdido). Un hydravion est même encore posé dessus (Celui d'Indiana Jones?). L'architecture générale est celle des camps d'explorateurs dans la jungle, fait de tôles de bois et autres matériaux de récupération. Les intempéries ont rouillé la plupart des bâtiments qui semblent datés des années 1930-1940.

Attractions inévitables : Indiana Jones Adventure, Raging Spirits


Arabian cost :
C'est le monde arabe avec Aladdin qui est à l'honneur dans cette section à droite derrière le volcan. Le « port » se partage principalement en deux palais orientaux séparés par une petite zone commune longée par la Rivière Perdue et constituée de ruelles et d'une cour intérieure, le marché d'Agrabah. Des fontaines et des escaliers, permettant d'accèder aux étages et coursives des murailles, créent de nombreux lieux de détente.

Attraction inévitable : Sindbad's storybook voyage



Mermaid Lagoon :
Situé juste derrière le volcan, c'est le monde de la petite sirène Ariel. C'est en quelque sorte, le Mickey's Toontown du parc avec en plus un peu de A Bug's Land. Ce port est constitué de plusieurs attractions à l'intérieur d'une grande caverne « sous-marine » du nom de Triton's Kingdom et de deux autres à l'extérieur.






samedi 16 mars 2013

Dans deux mois...

Bon j'ai essayé de vous montrer les bons côtés du Japon pour vous donner l'envie de visiter ce pays. Mais en fait c'était de la manipulation audiovisuelle. Dans deux mois nous découvrirons le vrai Japon et cela donne ça....


lundi 11 mars 2013

FUKUSHIMA



Il y a deux ans, le Japon subissait un séisme à l'origine d'un tsunami dévastateur. Les conséquences de ce tsunami furent multiples : des milliers de disparus, des villages dévastés et surtout une catastrophe nucléaire qui marqua à jamais la vie du  peuple Japonais. 





Ce 11 mars 2013, les journaux japonais commémorent la catastrophe du séisme et du tsunami qui a frappé le pays. Devoir de mémoire, reconstruction, solidarité et danger de l'énergie nucléaire se retrouvent dans les différents titres :

Asahi Shimbun
“Nous ne tournons pas la page et nous n’oublions pas”, titre l’Asahi Shimbun pour commémorer les deux ans de la triple catastrophe, en solidarité avec les victimes du séisme, du tsunami et de l’accident nucléaire de Fukushima. Le quotidien consacre un dossier spécial faisant état la reconstruction qui n’avance que lentement, surtout dans les zones contaminées autour de la centrale Daiichi. “Deux ans après, nous avons l’impression d’avoir retrouvé notre quotidien, mais en réalité, la crise de Fukushima est encore loin d’être terminée. C’est à chacun de nous de prendre la mesure de ce désastre et de partager cette mémoire, pour que plus jamais cela ne recommence”, peut-on lire dans leur éditorial de ce jour.

Mainichi Shimbun 1103-UneMainichiShimbun_0.jpg
Le journal de tous les jours, quant à lui, titre “Après les larmes, la nouvelle direction à prendre”, et met davantage l’accent sur la politique énergétique du pays. "Si le gouvernement libéral-démocrate décide de poursuivre le programme nucléaire, c’est comme si nous reculions en arrière. Agir comme si l’accident de Fukushima n’était jamais arrivé est irresponsable” écrit-il dans sa tribune. Peu après le 11 mars, le Mainichi, comme l’Asahi Shimbun et leTokyo Shimbun, s’est prononcé pour une sortie progressive du nucléaire. 


Shukan Kinyobi 
Toujours critique à l’égard du nucléaire civil, l’hebdomadaire Shukan Kinyobi titre “Un crime nommé énergie nucléaire”. Dans son dossier spécial consacré à la centrale de Fukushima, l’hebdomadaire pointe du doigt le fait que les causes précises de l’accident ne sont toujours pas élucidées ; plusieurs témoignages d’ouvriers ainsi que des spécialistes indépendants soutiennent que les réacteurs avaient déjà été endommagés par le séisme, avant l’arrivée du tsunami. Le titre insiste sur le rôle de la compagnie d’électricité Tepco, l’opérateur de Fukushima, et l’accuse de continuer à dissimuler la vérité. “Le Japon court à sa perte en décidant de redémarrer ses centrales”, peut-on lire dans ses colonnes. 


Sankei Shimbun 
1103-UneSankeiShimbun.jpg“Vivre ensemble, en ayant confiance en notre avenir, sans oublier ce jour là”, écrit le Saneki en une de son édition consacrée au deuxième anniversaire du 11 mars. Dans la tribune publiée en couverture, le journal explique que “la catastrophe d’il y a deux ans nous a permis de nous rendre compte à quel point notre vie quotidienne, aussi banale qu’elle puisse être, nous est vraiment précieuse”. Pour surmonter “cette dure épreuve pour notre pays, il nous fait être solidaire tous ensemble. Il est regrettable de voir les consommateurs s’éloigner des produits alimentaires de Fukushima, alors qu’ils circulent sur le marché une fois contrôlés”, poursuit-il. Réputé être proche des industriels ainsi que du Parti libéral-démocrate (conservateurs au pouvoir), le Sankei est favorable au nucléaire civile.


jeudi 7 mars 2013

Les Toilettes Japonaises

Si certains rêvent de partir au Japon pour découvrir des paysages magnifiques ou bien des villes ahurissantes, d'autres sont prêts à faire le voyage pour découvrir leurs toilettes qui sont effectivement bien différentes des nôtres...C'est le cas de Lucie qui est prête à annuler son voyage si elle ne rencontre pas ces toilettes extraordinaires sur son passage. Rassure toi Lucie, je crois que toutes les chiottes sont de la même sorte.



A la base les WC japonais partent d’une idée toute simple : réunir une cuvette de toilettes et bidets pour rendre l’utilisation du papier toilette complètement obsolète ! Le tout étant bien sûr agrémenté de pléthore de fonctionnalités technologiques : réglage de la température et la pression de l’eau, séchoir à air, siège chauffant… Certains modèles vont même jusqu’à jouer de la musique pour masquer les bruits embarrassants !

Regardez la video ci dessous qui nous explique brièvement les fonctionnalités diverses.




dimanche 3 mars 2013

Les Desserts Japonais

A la demande de Christine, voici les grands classiques de la cuisine japonaise concernant les desserts. J'avoue que certains ne me font pas du tout envie...

 Même si chaque chaque région à sa spécialité et attribue un nom particulier à sa création, le goût de la plupart des pâtisseries japonaises "Wagashi" se ressemble étrangement. Dans les faits les confiseries et desserts japonais ne sont pas extrêmement nombreux. Il existe 3 ou 4 grandes familles de sucrerie à l'intérieur desquelles se déclinent de nombreuses variantes. Les gâteaux japonais ne sont pas extrêmement sucrés, il sont mêmes plutôt fins de par leur goût. Pour les confiseries un soin particulier est apporté à la présentation. Les confiseries sont toujours raffinées que ce soit au niveau de la sucrerie elle-même que de l'emballage de celle-ci. Certaines confiseries sont spécialement dédiées à la cérémonie du thé. Il est dit que les pâtisseries japonaises font appel aux cinq sens (la vue, l'odorat, le goût, le toucher et l'ouïe par l'évocation poétique du nom donné à la confiserie).

Les Gâteaux et confiserie



- Yôkan
Les Yôkan sont des pâtisseries traditionnelles japonaises élaborées à base de pâte de haricot rouge gélifiée "azuki", de sucre et d’agar-agar "kanten". Cette sucrerie se rapproche par sa texture et son apparence à la pâte de fruits.



- Monaka
Ce sont des petites gaufrettes à base de farine de riz, fourrées à la pâte de haricot rouge "azuki" ou blanc. Il en existe de plusieurs sortes. On distingue par exemple lesmonaka fourrées à la pâte de haricot rouge sucrée "Koshi-An" ou "Ogura-An", desmonaka fourrées à la pâte de haricot blanc sucrée "Shiro-An".



- Manjû & Dorayaki
Le Manjû est un gâteau traditionnel de forme ovoïde fourré à la pâte de haricot rouge sucré "azuki", enrobé d’une génoise cuite à la vapeur. Il est possible d'en trouver à l’armoise ou d'autre saveur. Certains ont la forme de daurade (taiyaki) ou d'un lapin, on les nomme alors "usagi-man".
Le Dorayaki est un gâteau traditionnel moins épais que le Manjû, ressemblant à un "pancake" fourré au"anko" le tout enrobé d’une génoise.

Il existe enfin une multitude de petites confiseries et gâteaux à base de riz soufflé (Senbei). Ces "biscuits" se présentant souvent sous une forme ronde. Ils sont extrêmement populaires et bon marchés. 

Les Desserts :


-Kuzukiri
Dessert très frais servi dans un bol, préparé à base de "wasambon-tô" un sucre de canne et de lamelles gélifiées de "kuzu".



-Oshiruko & Zenzaï
Dessert avec des morceaux de pâte de riz “Shiratama” ou "dango", très frais servi dans un bol, préparé à base de "wasambon-tô" un sucre de canne avec un coulis de haricot rouge sucré. On trouve le même dessert sous forme de glace. L'un de ces deux desserts comporte du "mochi" (pâte de riz).



-An-mitsu
Dessert composé de pâte de haricot rouge sucré, de sucre liquide et de gelée d'algue il est possible aussi d'y ajouter de la pâte de riz “Shiratama ” ou du agar-agar "kanten". C'est une sorte de salade fruits mais, sans les fruits...


Les glaces :


Les glaces sont élaborées à partir des mêmes ingrédients que les pâtisseries ou confiseries. Il existe donc des glaces au thé vert "matcha". La société Haagendatz a même lancé sa propre glace au thé vert. Il y a aussi des glaces au sésame blanc, au sésame noir et bien sur au haricot rouge.
A noter la place particulière occupée par les granités "Kaki-gôri". Les sirop utilisés pour agrémenter la glace pilée sont innombrables, citron, "Ujikintoki" thé vert "matcha" et  haricot rouge entier, fraise,"Uji-gori" thé vert matcha, abricot..


Les Pâtes de Riz :



- Mochi : pâte  gluant cuit à la vapeur, pétri et séché pour être conservé.



- Abekawa-mochi: pâte de riz grillé, recouvert de poudre de soja et de sucre.



- Isobe-mochi:  pâte sucrée de riz grillé, recouvert d'une feuille d'algue “nori”.



- kashiwa-mochi : pâte de riz frais fourré au haricot rouge, le tout entouré d'une feuille de chêne servi le  5 mai jour de la fête des enfants Kodomo no Hi. Le chêne ne perd pas ses feuilles tant que les bougeons ne sont pas apparus. Dans la symbolique japonaise cela signifie que les parent ne peuvent/doivent pas disparaître avant d'avoir une descendance.

- Uilo: sorte de "mochi" beaucoup moins collant.



Daifuku : confiserie composée de pâte de riz frais semblable au mochi mais fourrée à la pâte de haricots rouge sucré ou avec un fruit (à l'armoise: Yomogi daifuku, à la fraise: Ichigo daifuku). 



- Yatsuhashi  ce gâteau en forme de Koto (un instrument de musique traditionnel) est une spécialité de Kyoto. Il est composé à partir de pâte de riz, de poudre de cannelle et du sucre.






samedi 2 mars 2013

Le Sumo

Le sumo fut mentionné pour la première fois en 712 dans le Kojiki, ou Récit des Temps Anciens, premier livre d'écriture japonaise. Le Kojiki relate la victoire deTakemikazuchi contre Takeminakata, deux dieux anciens lors d'un combat de sumo. C'est ainsi que le peuple mené par Takemikazuchi obtint la possession des îles japonaises et que fut fondée la famille impériale dont est issu l'actuel empereur. Le Nihon Shoki (720) rapporte lui le combat qui aurait eu lieu lors du règne de l'empereur Suinin entre Nomi-no-Sukune et Taima-no-Kuehaya, considéré comme l'origine du sumo et du ju-jitsu. Nomi-no-Sukune est aujourd’hui considéré comme le saint patron ou kami des lutteurs de sumo, et est notamment vénéré dans un sanctuaire shinto homonyme de Ryōgoku, quartier des sumos à Tokyo.


Mis à part ces légendes, il semble que les combats sumo soient apparus il y a près de 1 500 ans, sous forme de rituels religieux shinto : des combats sumo ainsi que des danses et du théâtre étaient dédiés aux dieux (kami) en même temps que des prières pour obtenir de bonnes récoltes.

Le sumo professionnel est un sport réservé aux hommes. Les lutteurs de sumo sont appelés au Japon Rikishi (Pitt. « professionnel de la force »), plutôt que sumotori, appellation usitée en France, mais peu au Japon, si ce n'est pour les débutants.

Lors des combats, ils ne sont vêtus que du mawashi, une bande de tissu serrée autour de la taille et de l'entrejambe, qui constitue la seule prise solide autorisée pendant le combat. Celle-ci fait réglementairement entre 9 et 14 mètres suivant la corpulence du rikishi. Ils sont coiffés selon le style chon mage : les cheveux, lissés avec de l'huile, sont maintenus par un chignon. Un rikishi garde ses cheveux longs pendant toute sa carrière active ; son départ à la retraite est marqué par une cérémonie (danpatsu-shiki) au cours de laquelle ce chon mage est coupé. Les rikishi des divisions supérieures sont coiffées en oicho-mage (le chignon a une forme de feuille de ginko) lorsqu'ils sont en tournoi ou en représentation.

Il n'y a pas de catégorie de poids pour les rikishi et il peut arriver que l'un des combattants ait plus du double du poids de l'autre (les poids de rikishi pouvant aller de 70 à 280 kg). Cependant, les rikishides meilleures divisions pèsent en moyenne environ 150 kg, poids semblant le plus à même d'assurer à la fois stabilité et souplesse.
La vie quotidienne du rikishi est très réglementée : réveil à 5 heures du matin, entraînement, repas de midi à base de chanko nabe, sieste et repas du soir également à base de chanko nabe. Les entraînements suivent un certain nombre de rituels ancestraux et les lutteurs les mieux classés se font servir par les apprentis.

Le but de chaque lutteur est d'éjecter l'adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. L'arène est appelée dohyō  : c'est une plateforme carrée faite d'argile tassée, d'une hauteur de 34 à60 cm. Un cercle de 4,55 m de diamètre, fait à l'aide de ballots de paille ancrés dans la plateforme, délimite l'aire de combat. Outre les lutteurs, le gyōji, l'arbitre, est également sur le dohyō. Les juges ( shinpan), les présentateurs (yobidashiainsi que les lutteurs suivants se trouvent autour de l'arène.
Les lutteurs sont d'abord appelés par le yobidashi à monter sur le dohyō. Avant l'affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s'agit du shiko. En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le cercle de combat : on parle alors de kiyome no shio. Il y a également le rituel de « l'eau de force » que le rikishi boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit.
Le combat débute au signal du gyōji, qui présente alors l'autre face de son éventail. Après une phase d'observation, les lutteurs doivent toucher le sol avec leurs deux mains pour accepter le combat, la confrontation physique peut alors commencer. Les deux protagonistes se lèvent et s'élancent l'un vers l'autre. Le premier contact entre les deux est souvent très violent. Lorsque l'un des deux rikishi n'a pas mis les deux mains au sol alors que l'autre s'est élancé vers lui, on parle de matta, et le départ est redonné.
Les combattants peuvent utiliser les prises parmi les 82 autorisées, ces prises gagnantes sont appelées kimarite. Si le choix du vainqueur à la fin du combat n'est pas évident, les juges se réunissent sur le dohyō pour délibérer, il arrive alors que le combat soit rejoué : torinaoshi.











dimanche 24 février 2013

La coutellerie Japonaise




La coutellerie Japonaise est un art d'exception au service de la gastronomie. Retrouver ce savoir faire dans la vidéo suivante. Vu le travail que cela nécessite, je suppose que nous n'aurons pas les moyens de ramener un couteau en souvenir...



vendredi 22 février 2013

Les Onsen Japonais


Un onsen est un bain thermal japonais. Il s'agit de bains chauds dont l'eau est généralement issue de sources volcaniques parfois réputées pour leurs propriétés médicinales.



Les onsen sont des lieux de détente et de relaxation. Ils proposent souvent, en plus du bain lui-même, des possibilités d'hébergement et de restauration. Le terme onsen tend d'ailleurs à désigner les installations entourant la source chaude elle-même. L'essentiel reste néanmoins le bain lui-même, dont les plus appréciés sont situés à l'extérieur, face à un paysage préservé, et construits en matériaux naturels comme la pierre et le bois.
Il existe de nombreux types d'onsen : il peut s'agir de bains extérieurs ou intérieurs. Leur gestion peut être publique (souvent dépendant de la municipalité) ou privée, dans le cadre d'un hôtel, d'un ryikan (auberge traditionnelle) ou d'un minshuku (chambre d'hôtes). Le prix d'entrée pour les bains seulement varie entre l'entrée gratuite et plus de 1 000 yen, prix qui varie selon les services offerts par l'établissement. Certains onsen nécessitent de passer la nuit pour avoir accès au bains, le prix peut alors varier entre 15 000 et 30 000 yen.
Le Japon étant un pays volcanique, les sources chaudes ne manquent pas. On peut trouver des onsen un peu partout dans le pays, parfois concentrés dans des villes thermales (Gero, Beppu par exemple). On trouve toujours un onsen suffisamment proche de la ville pour y passer un week-end ou de courtes vacances, et faire ainsi une pause reposante entre deux semaines de travail.
À l'intérieur du onsen la nudité est de rigueur et les personnes présentes disposent pour tout vêtement d'une serviette qui peut servir de cache-sexe, même si la pudeur n'est pas de mise autour des bains. Les onsen sont considérés par certains Japonais comme permettant la « communion de la nudité » où la nudité collective permet de mieux se connaître en profitant également de l'atmosphère détendue des onsen.
Depuis la fin du xixème siècle et les protestations américaines, les onsen ne sont plus mixtes, sauf quelques exceptions.



mardi 19 février 2013

3 Étoiles - Le nouveau Guide Michelin


Voici un article de Challenges concernant le nouveau guide Michelin. Cet article confirme que nous n'allons pas du tout dans un pays de "mal bouffe".



"la nouvelle édition du Guide Michelin n’aura pas réussi à laver l’affront fait par l’Empire du Soleil Levant au pays de Brillat-Savarin et Curnonsky. Même avec un nouveau venu dans le club très fermé des trois étoiles français, la France reste en deuxième position derrière le Japon pour le nombre de ces restaurants "qui valent le voyage", selon la définition du célèbre Guide Rouge.
Rien qu'à Tokyo, on compte 16 trois étoiles
Le Japon dénombre 32 trois étoiles contre 27 pour la France. En outre, la seule ville de Tokyo en compte 16, alors que l’on n’en dénombre que 10 à Paris. Heureusement, la France reste en tête pour le nombre total d’étoiles (596) contre 356 pour le Japon.
Mais il y a un élément qui devrait inquiéter plus encore les partisans de la suprématie gastronomique tricolore, depuis quelques années un nombre grandissant de restaurants étoilés en France ont des chefs japonais à leur tête. On en dénombre 17 dans l’édition 2013 du Guide Michelin, la plupart de ces chefs nippons proposent de la cuisine française mais certains d’entre eux offrent des plats japonais. "