mardi 28 août 2012

Nikko - 2ème partie

Voici une autre vidéo qui nous emmène plus précisément dans les splendeurs de Nikko. 


On retrouve entre autre les trois singes de la sagesse. Mais savez vous ce qu'ils représentent précisément ?

En japonais, les trois singes sont appelés :
- Mizaru, ce qui signifie "je ne vois ce qu'il ne faut pas voir"
- Kitazaru, "je n'entends ce qu'il ne faut pas entendre"
- Iwazaru, "je ne dis ce qu'il ne faut pas dire"
" Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal", à celui qui suit cette maxime, il n'arrivera que du bien ...

lundi 27 août 2012

Nikko


Lors de notre semaine à Tokyo, nous devrions passer une journée à Nikko.
Nikko, à deux heures de train de Tokyo, est à la fois une merveille de beauté naturelle et le site d'incontournables chefs-d'œuvre architecturaux du Japon. Il fait partie du Patrimoine Mondial de L'UNESCO depuis 1999. Le sanctuaire de Toshogu, terminé en 1636 et dédié au fondateur du shogunat des Tokugawa, est le point de convergence de la ville. La plupart des édifices des sanctuaires ainsi que de nombreux éléments ont été classés Trésors Nationaux ou Patrimoine culturel important.


Le Pont Shinkyo ou « Pont Sacré » s'élève avec grâce au dessus de la rivière Daiya. Le Pont Sacré, entièrement laqué de vermillon, forme une arche gracieuse au dessus de la rivière Daiya. Son raffinement contraste avec la nature sauvage de la gorge. La légende rapporte que l'ermite à l'origine de Nikko a traversé la rivière porté par deux serpents, représentés aujourd'hui par le pont. A l'époque féodale, seul l'empereur avait le droit de traverser le pont. Il ouvre sur tout le site de Toshogu par un parc de 16 000 cèdres.


Construit en 1636 à la mémoire de Ieyasu, fondateur du shogunat Tokugawa, le sanctuaire de Toshogu est la principale attraction de Nikko. Contrairement aux autres sanctuaires shinto, caractérisés par une architecture épurée se fondant dans le paysage environnant, ce sanctuaire est une exubérance de couleurs, d'applications de feuilles d'or et de sculptures en tous genres. On y trouve notamment la célèbre sculpture des Trois singes de la sagesse (« Je n'entends pas ce qu'il ne faut pas entendre, je ne dis pas ce qu'il ne faut pas dire, je ne vois pas ce qu'il ne faut pas voir ») ainsi que celle du Chat dormant. La plupart des bâtiments sont classés Trésors nationaux ou Biens culturels importants.


Le Lac Chuzenji resplendit particulièrement début mai, avec l'éclosion en couleur des fleurs de cerisiers et en octobre, lorsque les feuilles revêtent leur parure automnale. A 5 mn de marche de l'arrêt de bus Chuzenji Onsen se trouve la cascade Kogen, une des plus célèbres du Japon. Une promenade de 15 mn nous mènera au Temple de Chuzenji qui abrite la fameuse statue de la Déesse aux Mille Bras.


samedi 25 août 2012

La tour de Tokyo






La tour de Tokyo est le symbole de la capitale japonaise et un lieu d'attraction touristique majeur de la ville. Elle était le plus haut bâtiment de tout le Japon avec ses 333 mètres (9 de plus que la tour Eiffel) jusqu'en 2012. C'est peu dire que les japonais sont fiers que leur tour soit plus haute que la fameuse tour parisienne. Néanmoins son aspect est proche puisque c'est la Tour Eiffel qui a inspiré son design! Si vous êtes de passage à Tokyo, ne la loupez surtout pas, elle vaut le déplacement et la vue que vous aurez de son sommet est une des plus belles de tout Tokyo

Les travaux commencèrent en juin 1957 et la tour fut ouverte au public le 23 décembre 1958. Les objectifs visés étaient nombreux :  servir de structure de support pour assurer la diffusion de stations de radios et de télé, dont la NHK, dans la région du Kanto, symboliser le boom économique japonais des années 50, montrer au reste du monde son ascension comme superpuissance mondiale...

La tour comprend plusieurs galeries, des musées (dont un consacré aux records du livre Guiness des records), des restaurants, des magasins de souvenirs, un aquarium de 50 000 milles poissons mais sa principale attraction ce sont les deux observatoires d'où on peut observer tout Tokyo à 360 degrés! Le premier observatoire (observatoire principal) est à 145 mètres de hauteur et comporte quelques magasins en plus d'un temple shintoïste! Le deuxième observatoire (observatoire spécial) est perché à 250 mètres et les murs sont entièrement en verre, d'où une superbe vue sur Tokyo (par temps clair on peut même voir le mont Fuji). Cette tour est visible de beaucoup d'endroits de Tokyo et sert souvent de point de repère, notamment le soir où elle est illuminée par 176 lumières lui donnant une belle teinte orangée. A noter qu'elle est peinte en rouge et blanc, ce qui, selon moi, n'est pas du meilleur effet.




Données techniques
Hauteur : 333 mètres (Tour Eiffel : 324 mètres)
Poids : 4000 tonnes (Tour Eiffel : 7000 tonnes)
Couleurs : rouge et blanche
Début des travaux : juin 1957
Ouverture au public : 23 décembre 1958
Architecte : Tachu Naito
Adresse : arrondissement de Minato (Shiba-koen 4-2-8, Minato-ku)

Depuis 2012, Tokyo a une nouvelle tour symbole la Sky Tree Tower, mais je vous en parlerai plus tard...

mardi 21 août 2012

Manger du Melon


Un lot de deux melons s'est vendu un million de yens (10.000 euros) au mois de Mai lors d'une vente aux enchères dans le nord du Japon, un prix élevé mais, crise oblige, qui est très loin du record établi en 2008. Un acheteur inconnu a emporté la paire de melons Yubari, à la chair orange, au premier jour de la saison des ventes à Sapporo, dans l'île septentrionale de Hokkaido.
En 2008, un lot identique de deux melons produits dans l'ex-ville minière de Yubari (nord) s'était vendu aux enchères 2,5 millions de yens. Au Japon, où une simple pomme peut coûter plus de 4 euros et un panier de cerises environ 80 euros, les consommateurs sont habitués à payer le prix fort pour des fruits de qualité.


dimanche 19 août 2012

Les Plats Traditionnels de la cuisine Japonaise



Et non les Japonais ne mangent pas que des Sushis. 
Voici une petite liste des plats traditionnels japonais que nous devrons goûter

Ramen ラーメン
Nouilles dans un bouillon garni de petits morceaux de viande et de légumes. Il existe plusieurs sortes de Ramen et de soupe.



Yakiniku 焼 肉

Fines tranches de boeuf et légumes grillé au charbon de bois ou brûleur à gaz et trempé dans une sauce soja sucré.



Okonomiyaki お好み焼き

Un genre de crêpe salée contenant une variété d’ingrédients (nouille, choux, lard, …). Okonomi signifie littéralement ce que vous aimez, et yaki signifie grillé. Chaque région du Japon à sa recette



Yakitori 焼き鳥

Brochettes de poulet grillé sur du charbons de bois. L’appellation yakitori peu faire référence a tous ce qui est en brochette cuit au charbon, sans forcement que ce soit du poulet.



Sushi 寿司

Tranche de poisson cru mis sur une boulette de riz vinaigré. Le maki-sushi qui est un sushi enroulé dans de l’algue, est le plus connu hors du Japon.



Gyoza 餃子

Ravioli frit à la poêle dont la farce est constituée de viande hachée parfumée aux herbes, mais peut être uniquement végétale. Peut être également cuit à la vapeur.



Sukiyaki すき焼き

Fines tranches de boeuf et de légumes cuits dans un pot de fer de faible profondeur dans un mélange de sauce soja, de sucre et de mirin.



Yakisoba 焼きそば

Soba (nouille de sarrasin et de blé) sautés avec des morceaux de porc et des légumes et assaisonnés avec de la sauce pour Yakisoba.



Tempura 天ぷら

De fines lamelles de légumes et de fruits de mer légèrement trempé dans de la pâte ensuite brièvement frits dans l’huile bouillante et mangé avec une sauce tentsuyu ou saupoudrés de sel.



Udon うどん

Grosse nouille de farine de blé généralement servit chaud dans une soupe à la sauce soja. Une parfaite combinaison pour manger des Tenpura.





samedi 18 août 2012

Geisha


Une geisha est une femme japonnaise dédiant sa vie à la pratique des arts traditionnels. Le mot "geisha" peut s'interpréter comme "personne d'arts". Les geisha étaient très nombreuses aux XVIIIe et XIXe siècle. Elles existent encore aujourd' hui. À Kyoto, les geisha sont dénommées "geiko". Les apprenties geisha sont appelées "maiko".

Les geisha sont le résultat de l'évolution des "taikomochi" ou "hokan", équivalents aux bouffons du Moyen Âge en Europe. Ainsi, les premiers geisha étaient des hommes. Au début de leur intégration aux geisha, les femmes étaient appelées "onna geisha" (littéralement : geisha femme). Aujourd'hui, toutes les geisha sont des femmes. Les geisha étaient traditionnellement entrainées depuis leur petite enfance. Les jeunes filles étaient vendues par les familles pauvres à des maisons de geisha (les Okiya) qui se chargeaient de les élever et de les entraîner. Durant leur enfance, elles travaillaient comme bonnes, puis comme assistantes dans les maisons de geisha pour contribuer à leur entraînement mais aussi pour assurer le coût de leur éducation. C'est une forme d'entraînement traditionnelle au Japon et qui perdure encore aujourd'hui, dans laquelle l'étudiant vit chez son maître, l'aide, le regarde pratiquer, l'assiste et exécute les tâches ménagères. Cet entraînement dure souvent plusieurs années. Devenir une geisha est aujourd'hui un acte entièrement volontaire, qui se fait en général vers quinze ans. L'apprentissage reste néanmoins long et difficile.

Elles commençaient dès leur plus jeune âge à pratiquer un vaste éventail d'arts, comme la pratique d'instrument de musique (en particulier le shamisen) et les chants traditionnels, la danse traditionnelle, la "chanoyu" (cérémonie du thé), "l'ikebana" (composition florale), la poésie et la littérature japonaise. En regardant et assistant leurs aînées, elles apprenaient le port du kimono, l'art de la conversation, différents jeux, et le rapport au client. Une fois devenues apprenties geisha, c'est-à-dire des maiko, elles accompagnaient des geisha dans les maisons de thé, aux réceptions et banquets. Cette méthode d'entraînement persiste encore aujourd'hui mais elle est raccourcie, étant donné que la majeure partie des geisha le deviennent à la fin de l'adolescence.

Les geisha ne sont pas des prostituées mais plutôt des hôtesses. Bien qu'autrefois, il était possible et presque systématique d'acheter leur virginité (un évènement appelé "mizuage"), elles n'étaient pas forcées d'avoir des relations sexuelles avec leurs clients, ni même avec l'homme qui avait payé beaucoup d'argent pour acheter leur virginité. C'est sur ce plan que leur nom est resté dans l'appellation boules de geisha. Aujourd'hui, les geisha n'entrent plus dans les maisons de geisha dès leur enfance.

A voir le film "Mémoires d'une Geisha"


vendredi 17 août 2012

Le Torii


Un torii (litt « là où sont les oiseaux ») est un portail traditionnel japonais. Il est communément érigé à l’entrée d'un sanctuaire shintoïste, afin de séparer l’enceinte sacrée de l’environnement profane.
Du fait de sa fonction de séparation symbolique du monde physique et du monde spirituel, chaque torii traversé lors de l'accès à un temple doit être retraversé dans l'autre sens afin de revenir dans le monde réel. Il n'est pas rare de voir des japonais contourner un torii lorsqu'ils pensent ne pas repasser plus tard par cet endroit.


On pense que les premiers torii se sont développés au Japon. Des écrits anciens attestent de leur présence au xe siècle. Ils étaient communs dès le milieu de la période Heian. L'origine des torii semble devoir être rapprochée de celle des torana bouddhistes, en Inde et au Népal. L’usage des torii pourrait s’être développé progressivement. Les temples devaient initialement être délimités par quatre poteaux, un à chaque angle ; une corde tendue entre les poteaux marquait ainsi la limite entre l’emprise sacrée du temple et l’extérieur. Deux poteaux plus grands ont ensuite été rajoutés au milieu du côté se prêtant le plus à l'accès au temple ; la corde aurait ainsi été rehaussée entre ces deux poteaux, afin de permettre aux prêtres d’entrer (de tels exemples sont encore visibles aujourd’hui, notamment au temple d'Oomiwa, préfecture de Nara). La corde a été remplacée par un linteau de bois ; pour renforcer la structure de l’ensemble, on rajouta un second linteau : on obtient ainsi un shinmei torii de base. La corde tendue entre les quatre poteaux d’angle a également évolué pour devenir, plus communément, une clôture en bois.

jeudi 16 août 2012

Fushimi Inari Taisha




Fushimi Inari Taisha est un sanctuaire Shinto situé dans la proche banlieue de Kyoto est connu pour ces milliers de Torii (des portes en bois vermillon).
Ce temple est dédié à la déesse Inari (déesse des céréales) qui est associée à la richesse. Elle est représentée par un renard qui est abondamment représenté dans le temple.
Les torii ont été achetés par des particuliers ou des entreprises en quête de bonne fortune. On retrouve souvent sur le Torii le nom des donateurs ainsi que l'année de sa création. Des milliers de torii sont plantés en rangs serrés sur la colline et l'on peut se balader au moins une heure dans les différents chemins que compose cette forêt de 4 kilomètres.
Les torii les plus récents datant du mois même et les plus vieux (souvent en pierre d'ailleurs) datent d'environ un siècle.




mercredi 15 août 2012

Le Shôgun


A travers mes messages je parlerai des Shôguns mais qui sont ils exactement et que représentent ils ?
Shôgun est un titre japonais provenant  de la contraction des termes « Sei-i-tai shôgun ». Les termes « Sei-i-tai  shôgun » signifient « Gouverneur militaire contre les barbares ». Ce titre était à l’origine un grade militaire équivalent à celui de Généralissime.  Avec le temps celui-ci acquit en sus une dimension politique et héréditaire. Il vint finalement désigner la personne ayant militairement unifié le japon et exerçant le pouvoir, dont il devient alors dépositaire, par le truchement d’un gouvernement centralisé (bafuku).

Ere Heian - (794–1185).
Le titre militaire de Shôgun était au départ attribué temporairement par l’Empereur aux chefs d’armées chargées de soumettre les « Ezo ». Une fois la campagne militaire terminée, le titre n’était donc pas conservé par son dépositaire.
Le terme  Ezo renvoie à l’ensemble des peuples situés à l’est de la rivière Shinano offrants une résistance au pouvoir impérial. Durant l’ère Heian sont ainsi désignés comme « ezo » les Emishi de la région du Tohoku, les Ainu notamment de l’île de Hokkaido.
Le titre de « Sei-i-tai shôgun », « Shôgun » fut utilisé pour la première fois par l’Empereur Kammu (737– 806). Celui-ci désigna en juin 796, Ôtomo no Otomaro (731 - 809) comme premier Shôgun. Il fut remplacé quelque temps après par Sakanoue no Tamuramaro (758 - 811).

Période de Kamakura - (1192–1333).
Au XIIe Siècle le Japon est la proie d’importants conflits armés opposant les forces du clan Taira ) et du clan Minamoto. Le 5 avril 1185 lors de la bataille de Dan-no-ura le clan Minamoto emporte une victoire décisive et définitive sur les Taira.
Minamoto no Yoritomo, Shôgun du Japon
 - Minamoto no Yoritomo -
Suite à cette bataille, Minamoto no Yoritomo (1147 - 1199) établit le siège de son administration en la ville de Kamakura. La puissance et l’influence du clan Minamoto est telle que le centre du pouvoir bascule de la ville de Kyoto (lieu de résidence de l’Empereur) vers Kamakura. Le siège de l’administration du shôgun, centre de décision politique et militaire, est appelé « bafuku ». En 1192, l’Empereur nomma Minamoto no Yoritomo shôgun. C’est à partir de cette date le titre de shôgun acquière une dimension politique. Son dépositaire étant celui qui exerce réellement le pouvoir. Le titre de shôgun n’est cependant pas encore héréditaire.  Le titre resta dans la famille Minamoto et ses branches collatérales jusqu’en 1333.
Suite au Shogunat de Kamakura certaines règles d’attribution du titre voient le jour. Le prétendant au titre de « Sei-i-tai shôgun » (Shôgun) se devait d’être un descendant de la famille princière Minamoto et devait avoir uni le Japon sous sa bannière.


Restauration Kemmu (1333 - 1336) - un coup d'état pour un titre...
En 1333 les forces shôgunales sont balayées. L’empereur est restauré en ses droits mais militairement très affaibli. Plusieurs lignées impériales se disputaient alors le trône.
La naissance de ces lignées impériales remonte à l'Empereur Go-Saga (1220- 1272). Deux de ses fils devinrent empereur Go-Fukakusa (1243 - 1304) et Kameyama (1249 - 1305), et donnèrent naissance à deux lignées rivales. La branche impériale descendant de Kameyama est nommée lignée du nord (Hokuchô ou encore Daikakuji-tô). La branche impériales descendant de Go-Fukakusa est dénommée lignée du sud (Nanchô ou Jimyôin-tô).
Finalement, l'Empereur Go-Daigo (1288 - 1339) de la lignée du sud parvint à prendre l'ascendant sur la lignée du nord. Il ne s’imposa néanmoins qu'avec l’aide militaire d’Ashikaga Takauji  (1305 - 1358). Ashikaga Takauji fut ulcéré de ne pas recevoir de l’Empereur le titre de « Sei-i-tai shôgun » (Shôgun). Ce dernier l’attribua à son fils le prince héritier Moriyoshi. Ashikaga Takauji s’arrangea alors pour le faire arrêter en 1335. En 1336 Ashikaga Takauji renversa l’Empereur Go-Daigo et intronisa à sa place l’Empereur Kōmyō  (1322 - 1380) second fils de l’ancien Empereur Go-Fushimi.

Ere Muromachi - (1336–1573).
Depuis 1 336 le pouvoir politique et militaire est  exercé par Ashikaga Takauji En 1338 celui-ci se fit  décerner le titre de « Sei-i-tai shôgun » (Shôgun). La famille Ashikaga établit le siège de son administration (bafuku) à Kyoto dans le quartier de Muromachi. Ce titre se transmettra (à une exception prêt) à tous les successeurs de la famille Ashikaga jusqu’en 1573. C’est à cette date que les forces shogunales  furent défaites par l’armée d’Oda Nobunaga. Le quinzième et dernier shogun Ashikaga fut Ashikaga Yoshiaki (1537 - 1597).

Ere Edo - (1603 – 1868).
Tokugawa Ieyasu, Shôgun, Japon
 - Tokugawa Ieyasu -
Au XVIIe siècle deux forces s’affrontèrent : les partisans de Tokugawa Ieyasu (1543 - 1616) et ceux de Toyotomi Hideyori (1593 – 1615). En 1600, lors de la bataille de Sekigahara, Tokugawa Ieyasu écrase définitivement les forces loyales à Toyotomi Hideyori. En 1603 Tokugawa Ieyasu est investi du titre de Shôgun par l’Empereur Go-Yōzei. Afin d’éviter les maladresses des précédents Shôgun, Tokugawa Ieyasu instaure très rapidement un système dynastique. C’est ainsi que, même s’il conserve le pouvoir en sous-main jusqu'à sa mort, il transfert le titre de Shôgun en 1605 à son fils Tokugawa Hidetada.
Le titre fut  transmis à tous ses successeurs pendant 250 ans jusqu’à l’abdication de Tokugawa Yoshinobu (1837 - 1913) en 1867. 1868 marque la restauration Meiji et le retour de l’empereur aux affaires.  Le titre ne Shôgun ne fut alors plus jamais utilisé.

Kyoto - Le Kinkaku-ji - Le pavillon d'or



Le Kinkaku-ji (金閣寺), aussi appelé le pavillon d’or est une des attractions les plus connues de KyotoIl est inscrit sur la liste du patrimoine de l'UNESCO depuis 1994. C'est un temple Zen situé dans la partie ouest de Kyoto.


Le Kinkaku-ji fut construit en 1397, à l’origine pour servir de villa à Ashikaga Yoshimitsu (1358-1408), le 3ème shogun Ashikaga. Il était composé de plusieurs bâtiments dont une réplique de l’entrée du palais impérial Shishin-den.
11 ans après la mort de Yoshimitsu, et selon ses vœux, la villa fut transformée en un temple bouddhiste de la secte rinzai. Le 2 juillet 1950, un moine de 21 ans, étudiant à l’université Otani, mit le feu au Kinkaku-ji. Le temple brûla entièrement et le jeune homme fut arrêté. Il confessa à la police qu’il aurait voulu mourir dans les flammes. Le temple fut entièrement reconstruit à l’identique en 1955, étendant la surface recouverte de feuilles en or aux étages inférieurs.




Kyoto - Le commencement

Notre voyage va se dérouler en deux grandes étapes, une petite semaine à Kyoto et le reste du séjour à Tokyo. Je vais donc commencer naturellement par vous parler de Kyoto.

Le site qu’occupe actuellement la ville de Kyōto, capitale de la préfecture éponyme, semble être occupée depuis l’ère Jômon (10 000 à 300 av. J.-C.) via une immigration d’origine coréenne. Les premières familles qui semblent s’être établies en ces lieux sont les Hata. La ville située en ces lieux était originellement dénommée Yamashiro. C’est en 794 que l’empereur Kammu décide, à des fins politiques, de se faire construire une capitale. Il choisit comme modèle de construction celui de la capitale des Tang (Changan), c’est à dire une organisation géométrique (les rues étant soit parallèles soit perpendiculaires les unes aux autres). Yamashiro prendra alors le  nom Heian-kyō (ville de la paix), ce n’est que plus tard, vers 1227, que le terme de Kyōto (ville capitale) apparaîtra. Heian-kyō connaîtra une croissance importante bien que la guerre civile de l’Ônin (1467-1477) la détruisit presque entièrement. La ville ne doit son salut qu’à Toyotomi Hideyoshi qui la reconstruit et lui apporta de nombreux aménagements. Kyōto perdit son statut de capitale en 1868 sur décision de l’empereur Meiji lorsque celui-ci décida de transférer la capitale à Edo (Tōkyō). Cette décision porta un coup au développement de la ville. Pendant la seconde guerre mondiale, décision fut prise d’épargner la ville afin de protéger son patrimoine. Si aujourd’hui Kyōto et ses plus de 1 500 000 âmes n’est plus la capitale administrative et politique du Japon, elle reste et demeure la capitale culturelle de l’archipel. En 1994 les monuments de l’ancien Kyōto seront inscrits à l’inventaire du patrimoine mondial de l'Unesco.






dimanche 12 août 2012

Dans neuf mois, Christine Lucie et moi visiterons le pays du soleil levant.

J'essayerai à travers ce blog de vous donner envie de visiter ce pays à la hauteur de mon impatience.

Les préparatifs ne sont pas fastidieux, mais plutôt une manière d'apprendre ce que ce pays va nous offrir.

Le dépaysement culturel et visuel sera inévitable. En attendant, découvrez les magnifiques vidéos qui se trouvent à droite....